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Profiter de chaque seconde de la vie !

Note personnelle: A l’approche de Noël, ce petit article en développement
personnel qui pourra vous faire réagir: Faites-vous bon usage de votre temps?

La vie n’est pas trop courte …c’est nous qui la perdons
Chaque instant de cette vie compte.

copywriting temps secondes utiliser commentPourquoi nous plaindre de la nature? Elle nous a bien traités:
la vie est longue si on sait en user.

Mais l’un est prisonnier d’une insatiable avidité,
l’autre absorbé par une application laborieuse à
d’inutiles travaux; l’un est gorgé de vin, l’autre
abruti par le paresse; l’un est miné par une
ambition toujours dépendante des décisions des
autres, l’autre entraîné par la passion du commerce
sur terre et sur mer dans l’espoir de s’enrichir.

Il y a ceux que tourmente une passion de la guerre,
infligeant des dangers aux autres ou s’inquiétant
de leur survie; ceux qui se consument dans la
servitude volontaire d’autres esprits plus grands
qu’eux.
Beaucoup sont captifs d’une aspiration à posséder
la beauté d’autrui ou du soin de la leur.
La plupart ne recherchent rien de précis, et une
légèreté vagabonde, inconstante, vite lassée, les
jette sans cesse vers de nouveaux desseins.

Ils ne savent où diriger leur course et le destin
les surprend inactifs et bâillants.

C’est au point que je n’hésite pas à prendre à
mon compte cette phrase prononcée comme un
oracle par le plus grand des poètes:
«La partie de la vie que nous vivons est courte.»
Tout le reste n’est pas de la vie, c’est du temps.

Qu’y a-t-il de plus insensé que l’indignation
de certaines gens? Ils se plaignent de leurs
supérieurs qui n’ont pas le temps de leur
accorder une audience. On ose se plaindre
de l’orgueil de l’autre quand on n’a jamais
de temps pour soi-même!

Pourtant, cet autre, qui que tu sois, t’a
peut-être regardé parfois d’un air insolent,
mais il t’a regardé, il a prêté l’oreille à tes
paroles, il t’a admis à ses côtés: toi, tu n’as
jamais daigné te regarder ni t’écouter toi-même.

Tu n’as donc pas à te faire gloire des devoirs
rendus à quiconque; si tu les as rendus, ce
n’était pas parce que tu voulais être avec un
autre, c’était parce que tu ne pouvais être
avec toi.

Les plus grands génies ont beau tomber
d’accord sur l’aveuglement de la nature
humaine, ils ne s’en étonneront jamais
assez. On ne laisse personne empiéter sur
ses domaines; au moindre désaccord au
sujet de leurs limites on court se saisir
d’armes et de pierres, mais on laisse les
autres empiéter sur sa vie; bien mieux,
on fait entrer soi-même ceux qui vont en
devenir les accapareurs.

On ne trouvera personne qui veuille partager
son argent, mais entre combien de gens
chacun distribue-t-il sa vie?

On est circonspect quand on veut préserver
son patrimoine, et en même temps, s’il s’agit
de jeter au vent son temps, le seul bien dont
il serait honorable d’être avare, quelle générosité!

Il serait donc juste de prendre à partie
quelqu’un dans la foule des vieillards et de
lui dire: «Nous te voyons arrivé à l’extrême
limite de la vie, tu portes sur tes épaules
cent ans ou davantage. Allons, reviens en
arrière, fais le compte de ton existence.

Calcule combien de temps t’ont pris créanciers,
maîtresses, rois ou clients, querelles conjugales;
les allées et venues à travers la ville pour des
mondanités; ajoute les maladies que l’on
s’invente, ajoute encore le temps inemployé:
tu verras que tu as moins d’années que tu
n’en comptes.

Rappelle-toi les occasions où tu t’en es tenu
à ta décision, quel jour s’est passé comme tu
l’avais résolu, quand tu as disposé de toi-même,
quand ton visage est resté impassible, ton âme
intrépide, ce que tu as accompli au cours d’une
si longue existence. Combien de gens ont
dilapidé ta vie sans que tu t’aperçoives de ce que
tu perdais, tout ce que t’ont soustrait vaines
douleurs, sottes allégresses, avide cupidité,
flatteries du bavardage, et vois combien il te
reste peu de ce qui t’a appartenu: tu comprendras
que tu meurs avant d’avoir atteint la maturité.

Vous vivez comme si vous étiez destinés à vivre
toujours, jamais vous ne prenez conscience de
votre fragilité, vous ne faites pas attention à
tout ce temps déjà passé.

Quelle en est la raison?

Vous dissipez comme si vous aviez des
ressources inépuisables, alors que peut-être
ce jour que vous consacrez à tel homme ou
à telle occupation est le dernier.

Habités par toutes les craintes propres à
un mortel, vous avez en même temps tous
les désirs d’un immortel.
Tu entendras la plupart des gens déclarer:
“A cinquante ans je m’éloignerai des affaires,
à soixante je me démettrai de toutes mes
fonctions.”
Et qui t’a garanti que ta vie durera au-delà
de cela? Qui admettra que le sort s’accorde
à tes plans? N’as-tu pas honte de te réserver
le reste de ta vie et de destiner aux progrès
de ton âme le temps seulement où tu ne seras
plus bon à autre chose? N’est-ce pas bien tard
de commencer à vivre au moment où il faut
cesser?
Comme la nature humaine est sottement
insouciante lorsqu’elle repousse à cinquante
ou soixante ans les saines résolutions et
prétend commencer à vivre à un âge auquel
peu sont parvenus!

Tu te demandes peut-être ce que j’appelle
les gens absorbés? Ne crois pas que je désigne
par ce terme uniquement ceux qu’on ne peut
faire sortir de la basilique qu’en lâchant les
chiens ou qui se laissent écraser fièrement
par la foule de leurs suiveurs ou misérablement
parmi ceux des autres, ni ceux que leurs
obligations arrachent de leur maison et qui vont
se presser à la porte d’autrui.

Il est des gens que leurs loisirs mêmes
absorbent: dans leur villa ou sur leur lit, en pleine
solitude, même s’ils ont pris leurs distances par
rapport au monde entier, ils sont importuns à
eux-mêmes: dans ce cas, leur vie n’est pas
une retraite, mais une absorption désœuvrée.

Parleras-tu de retraite pour celui qui range
minutieusement des vases de Corinthe,
rendus précieux par la manie de quelques-uns,
et consume la plus grande partie de ses jours
au milieu de fragments rouillés?
Ceux-là n’ont pas de loisirs, mais des occupations
oiseuses.

Il serait trop long de passer en revue, un par un,
ceux dont la vie s’est consumée à jouer aux
échecs, ou à se faire dorer au soleil.

Ils ne profitent pas d’un loisir, ceux dont les
plaisirs sont la grande affaire.
Quant à ceux qui sont plongés dans d’inutiles
travaux d’érudition, nul ne mettra en doute
qu’ils se donnent bien de la peine pour rien;
et ils sont légion à présent.
Ce fut jadis une maladie de Grecs que de se
demander combien Ulysse avait de rameurs,
si c’est L’Iliade ou L’Odyssée qui a été écrite
en premier.

La vie est une pièce de théâtre : ce qui compte,
ce n’est pas qu’elle dure longtemps, mais qu’elle
soit bien jouée -Sénèque

Texte adapté
Si vous souhaitez lire le texte en intégralité :
L’intégralité de la lettre de Senecca en Anglais

Et maintenant:
Est-ce qu’une personne est en train d’accaparer votre vie ?
Perdez-vous trop de temps dans des activités oisives ?

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