Je vous rapporte un extrait rapport du CERC:
sur les 25 dernières années, les gains du pouvoir
d’achat sont restés minimes, de l’ordre de 0,2 à 0,3 %
par an.
« Cette quasi-stagnation du pouvoir d’achat du salaire
net moyen est d’autant plus remarquable que le niveau
moyen de qualification de la main d’oeuvre salariée n’a
cessé d’augmenter tout au long de la période ».
Au total, le niveau de vie des ménages n’ayant que leur
salaire comme revenu a « fortement chuté » depuis 1982.
Ce constat n’est pas uniquement réservé à la France. Il est
commun à tous les pays : les riches sont de plus en plus
riches, et les pauvres sont de plus en plus pauvres.
Heureusement, la situation n’est pas irrémédiable. Mais à
moins d’hériter d’un oncle inconnu, c’est à vous de
prendre votre destin financier en main.
Si vous voulez vous enrichir simplement pour
mieux vivre, prospérer en sécurité, assurer votre
avenir et celui de vos enfants, il faut agir.
Car si vous pensez que l’État sera toujours là pour
s’occuper de tout, vous vous mettez le doigt dans l’oeil.
L’État ne sait faire qu’une seule chose…
L’État fabrique des pauvres toujours plus
dépendants de sa capacité à régler les problèmes…
Vous votez à droite ou à gauche ?
Ne vous faites aucune illusion, qu’ils soient
de droite ou de gauche, les gouvernements s(er)ont
confrontées aux mêmes problèmes :
1) leur manque de courage politique et
les promesses démagogiques de nos gouvernants,
qui assureront leur (ré)élection,
2) leur incapacité à gérer les problèmes de
notre société (chômage, retraites, santé).
Au final ce sont essentiellement les pauvres et les classes
moyennes qui en souffriront. À l’image des réformes qui
imposent de participer aux frais de consultation et
d’hospitalisation forfaitairement sans discrimination entre
riches et pauvres.
Le riche, moins dépendant, s’en fiche et s’octroie les
services d’un spécialiste. Les pauvres payent ou négligent
leur santé.
Même constat pour les retraites. L’allongement du délai de
cotisation affectera surtout les pauvres qui travailleront
plus dur et plus longtemps. Ce qui implique qu’ils
profiteront moins de leur retraite, bien qu’ils auront payé
leur part et contribué à payer aussi celle des riches.
Ces remarques sont également valables pour les allocations
chômages, avec une petite parenthèse : à mon sens, les
indemnités sont trop attractives et n’incitent pas au travail.
Elles devraient aider celui qui perd son emploi à vivre en
attendant d’en retrouver un. Pas à remplacer son salaire.
À trop tirer sur la corde, elle cédera ! Si les abus continuent,
il n’y aura plus d’assurance-chômage pour les générations
à venir.
Moralité : vous devez vous prendre en charge. Car si vous
ne prenez pas le contrôle de votre vie, quelqu’un d’autre
le fera à votre place. Mais soyez conscients que les résultats
et les conséquences dépendront uniquement de ses aptitudes,
de sa bonne volonté, sa compétence, ou de son éthique.
Si vous êtes dépendant de l’efficacité des autres, vous
êtes en danger. Ou alors vous croyez encore au Père Noël.
Quoi faire : BOUGEZ VOUS !
Les solutions sont évidentes et pleines de bon sens.
La plupart d’entre vous les connaissent déjà (surtout
ceux qui ont lu « Tout le monde mérite d’être riche »),
mais beaucoup ont peur de les appliquer, car ils
redoutent de changer trop de choses.
1) Payez-vous en premier :
chaque mois vous devez prendre au moins 10% de votre
revenu et le placer sur un compte d’épargne. Vous verrez
que l’on vit et dort beaucoup mieux avec de l’argent sur
son compte en banque, qu’en étant à découvert.
2) Apprenez à utiliser votre argent.
Découvrez comment il fonctionne et mettez le à votre
service. Je l’ai déjà dit 1 000 fois auparavant : les riches
ont plus d’argent parce qu’ils en savent plus sur l’argent
que les pauvres.
La bonne nouvelle : ce savoir est accessible à tout le monde.
Et cela n’a rien à voir avec l’argent que vous gagnez
chaque mois. L’information que vous mettez dans vos
neurones chaque jour ne vous coute pas un centime.
C’est la façon dont vous l’utiliserez qui changera votre vie.
Extrait - Olivier Seban - www.olivier-seban.com